Conseil départemental : Les élus de gauche dénoncent une volonté de freiner l’éolien

Communiqué de presse du groupe des élus de gauche du Conseil départemental suite à la session du 16 octobre 2025

Face à l’urgence climatique qui pèse sur notre pays et tandis que la limite des 1,5 degrés visée par les accords de Paris est déjà dépassée, non, tous les élus du Conseil départemental n’ont pas adopté un vœu relatif à l’énergie éolienne comme cela est suggéré dans l’article du Ouest-France du 20 octobre 2025 !

Premièrement, nous tenons à souligner un problème de méthode. En effet, le vœu de la majorité départementale à été transmis aux groupes de la minorité une heure avant le vote en séance alors même que le règlement intérieur prévoit une transmission a minima 48 heures en amont. Impossible dans ces circonstances pour les élus de notre groupe de débattre et d’adopter une position commune sur le vœu. Cela doit collectivement nous questionner sur le fonctionnement démocratique de l’assemblée départementale sous la présidence de Dominique Le Ménèr.

Ensuite, la majorité départementale refuse de s’engager pleinement et tergiverse de manière coupable dans la préparation à la transition énergétique et climatique du département. Notre groupe soutient depuis le début du mandat l’idée de création d’un syndicat d’énergie départemental. C’est l’objet de notre amendement déposé lors de l’examen du Budget Primitif le 10 février 2023 auquel la majorité a répondu par la négative lors de la Décision Modificative au Budget le 21 juin 2024 après la réalisation d’un audit. Finalement, la majorité a annoncé l’année dernière travailler sur la création d’une Société d’économie mixte dont nous sommes encore aujourd’hui sans nouvelles…

Enfin, notre groupe a voté contre ce vœu car cette volonté de freiner l’éolien ne s’intègre pas dans une stratégie de développement d’une production électrique locale qui ferait la part belle à des projets innovants adaptés au territoire sarthois. Avec ce vœu, la majorité départementale se contente de se plaindre des conséquences dont elle chérit pourtant la cause : son inaction.